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Prévoyance

Incapacité permanente partielle : calcul et indemnisation

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Suite à un accident de travail ou à une maladie professionnelle, certains salariés sont victimes d’une diminution de leur capacité à travailler.
Cette incapacité permanente peut être totale ou partielle et donne droit à une indemnisation.
En fonction des séquelles subies, la CPAM ou la MSA déclare l’incapacité permanente partielle et le taux d’incapacité lié.
Ce taux permet de fixer le taux d’indemnisation


SOURCE
CAPITAL.FR


Incapacité permanente partielle : définition

Les salariés victimes d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle peuvent bénéficier d’une indemnisation dans l’hypothèse où leur capacité de travail est définitivement réduite en raison de cet accident ou de cette maladie.
Les séquelles engendrées par un accident de travail ou une maladie professionnelle peuvent réduire les capacités physiques ou mentales d’un salarié.
La sécurité sociale détermine alors un taux d’incapacité permanente qui lui permet de percevoir une indemnisation.
C’est le taux d’incapacité permanente partielle qui détermine la forme de l’indemnisation : soit en capital soit en rente viagère.

À noter : il n’y a aucune démarche particulière à effectuer pour bénéficier de l’indemnisation, c’est la caisse d’assurance maladie ou la MSA qui instruit le dossier.

 

Calcul du taux d’incapacité permanente partielle

C’est la CPAM ou la MSA qui est chargée de fixer le taux d’incapacité permanente partielle (IPP) en fonction des informations recueillies auprès du médecin-conseil et du médecin du travail, dans certains cas.
La CPAM ou la MSA doit communiquer ce taux au salarié et à l’employeur qui peuvent demander la communication de l’avis du médecin-conseil dans les 10 jours suivant cette communication.
Le taux d’IPP est déterminé selon les critères suivants :

  • la nature de l’infirmité du salarié,
  • son état général,
  • son âge,
  • ses facultés physiques et mentales,
  • ses aptitudes et qualifications professionnelles.

Le taux fixé par la CPAM ou la MSA peut être contesté auprès de la Commission médicale de recours amiable dans les 2 mois qui suivent la notification du taux.

 

Indemnisation de l’incapacité permanente partielle

Une incapacité permanente partielle donne droit à une indemnisation sans aucune condition de ressources.
Lorsque le taux de l’incapacité est compris entre 1 et 99 % on parle d’incapacité permanente partielle.
Lorsque le taux est de 100 %, il s’agit d’une incapacité permanente totale.

Si le taux est inférieur à 10 %, l’indemnité est versée en une seule fois en capital.
Le montant de l’indemnisation de l’IPP est lié au taux de l’incapacité, à savoir :

  • Pour un taux d’incapacité de 1 % le montant de l’indemnité est de 462,92 euros.
  • Pour un taux d’incapacité de 2 % le montant de l’indemnité est de 693,91 euros.
  • Pour un taux d’incapacité de 3 % le montant de l’indemnité est de 1.014 euros.
  • Pour un taux d’incapacité de 4 % le montant de l’indemnité est de 1.600,44 euros.
  • Pour un taux d’incapacité de 5 % le montant de l’indemnité est de 2.027,47 euros.
  • Pour un taux d’incapacité de 6 % le montant de l’indemnité est de 2.507,64 euros.
  • Pour un taux d’incapacité de 7 % le montant de l’indemnité est de 3.040,96 euros.
  • Pour un taux d’incapacité de 8 % le montant de l’indemnité est de 3.628,07 euros.
  • Pour un taux d’incapacité de 9 % le montant de l’indemnité est de 4.268,27 euros.

Au-delà de 10 %, l’indemnisation s’effectue sous forme de rente viagère jusqu’au décès.
Le montant de l’indemnité est calculé sur la base du salaire annuel multiplié par le taux d’incapacité.
Le salaire annuel retenu est au minimum de 18.985,61 euros et au maximum de 151.884,87 euros. La rente est versée chaque trimestre.

Indemnisation supplémentaire en cas de faute de l’employeur

Le salarié concerné peut percevoir une indemnité complémentaire s’il apporte la preuve que l’accident du travail ou la maladie professionnelle à l’origine de l’incapacité permanente est dû à un manquement de l’employeur à ses obligations de sécurité.
Le salarié doit alors faire reconnaître la faute inexcusable de l’employeur pour obtenir :

  • Une majoration de l’indemnisation de l’incapacité permanente.
  • Une réparation totale des préjudices subis et non pris en charge par l’indemnisation de la sécurité sociale.

Cette demande d’indemnisation complémentaire doit être adressée à la CPAM ou à la MSA pour instruction.

 

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Prévoyance

Pension d’invalidité et revenus professionnels : les règles de cumul changent

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Les règles de cumul entre pension d’invalidité et revenus professionnels ont été modifiées le 1er avril 2022
pour les bénéficiaires d’une pension d’invalidité qui exercent une activité professionnelle, salariée ou indépendante.
La période de référence des ressources prises en compte pour calculer le montant de la pension d’invalidité
est portée à 12 mois, contre 6 mois auparavant.
Ces nouvelles règles s’appliquent à partir du versement de décembre avec effet rétroactif au 1er avril 2022.


LIENS : SERVICE PUBLIC

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16196


« Mises en œuvre par l’Assurance maladie au mois d’octobre dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, ces nouvelles règles de cumul sont généralisées à l’ensemble du territoire à compter du versement de décembre avec effet rétroactif au 1er avril 2022.

Modification de la période de référence des ressources

La pension d’invalidité est attribuée à titre provisoire.
Son versement peut être réduit ou suspendu si les ressources dépassent un certain seuil.
Le cumul de la pension d’invalidité avec des revenus professionnels ne doit pas dépasser les revenus d’activité perçus l’invalidité.

La période de référence des ressources prises en compte pour calculer le montant de la pension d’invalidité est portée à 12 mois, contre 6 mois avant la réforme.

Les ressources retenues sont désormais les suivantes :

. Montants de pension sur 12 mois (du 13e au 2e mois précédant la mensualité à payer, soit pour la pension de novembre 2022 versée en décembre 2022 : d’octobre 2021 à septembre 2022) ;
. Revenus d’activité salariée ou assimilée (indemnités journalières, allocation chômage…) sur 12 mois (du 13e au 2e mois précédant la mensualité à payer) ;
. Revenus d’activité non salariée figurant sur l’avis d’impôt de l’année précédente.

Montant du seuil de comparaison

La pension d’invalidité est versée dans son intégralité si la totalité des ressources (pension plus revenus professionnels) ne dépasse pas un certain seuil, appelé le seuil de comparaison.
Il est défini différemment pour les salariés et pour les travailleurs indépendants.

Pour les bénéficiaires d’une pension d’invalidité salariés :

Le seuil de comparaison désormais retenu est le montant le plus élevé entre :
– le salaire annuel brut perçu au cours de l’année civile qui a précédé le passage en invalidité ;
– et le salaire annuel moyen brut (SAM) des 10 meilleures années d’activité avant le passage en invalidité.

Pour les bénéficiaires d’une pension d’invalidité au titre du régime des travailleurs indépendants, le seuil de comparaison est égal à :
– 4 fois le montant annuel de la pension pour incapacité partielle au métier (PIPM)
– ou 2,4 fois le montant annuel de la pension pour invalidité totale et définitive (PITD).

Dépassement du seuil de comparaison

Pour tous les bénéficiaires d’une pension d’invalidité en activité professionnelle, salariés ou travailleurs indépendants,
– si les ressources prises en compte (pension + revenus professionnels)
– dépassent le seuil de comparaison, le montant de ce dépassement est divisé par 12 afin d’obtenir le montant mensuel du dépassement.

La pension versée est alors diminuée de la moitié du dépassement mensuel.
Avant le 1er avril 2022, la pension était diminuée de la totalité du montant du dépassement.

 

 

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assurance décès

LES AVANTAGES D’UNE ASSURANCE DECES.

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Nous reprenons ici un article particulièrement intéressant à reprendre sur vos réseaux sociaux
pour informer vos clients
de l’intérêt de souscrire une assurance vie


LIENS : L’ECHO DES SENIORS PAR JULIEN DELARCHE


https://l-echo-des-seniors.fr/assurance-deces-et-assurance-obseques-est-ce-vraiment-utile-dy-souscrire-6/#/insured


Un décès accidentel peut générer des problèmes financiers à une famille. Afin de couvrir les risques à cela, des assurances particulières existent, notamment l’assurance décès. Quelle est la définition de l’assurance décès et faut-il souscrire à une assurance décès ? Quels sont les différents types de contrats d’assurance décès ? Ce sont les principaux points qui seront abordés dans cet article.

Qu’est-ce qu’une assurance décès ?

Les chiffres de l’institut national de la santé et de la recherche médicale font peur en évoquant qu’un mort sur cinq se passe avant 65 ans. Afin de soulager la famille après le décès d’un proche, ladite personne peut se souscrire à une assurance décès. Mais qu’entend-on par assurance décès ?

Une assurance décès est une assurance particulaire permet de prévoir une rente ou encore un capital afin d’alléger la famille si un décès survenait et de les aider à pourvoir leurs besoins. En effet, la famille a l’obligation de s’acquitter des factures, des frais de succession, etc. Par ailleurs, une assurance décès offre aussi la possibilité aux enfants de poursuivre leurs études. Comme tout type d’assurance, c’est un contrat entre deux personnes l’assureur et le souscripteur.

Par conséquent, l’assurance décès est considérée comme étant une solution de prévoyance. En effet, par le biais de cette assurance, l’assureur s’engage à payer une somme au bénéficiaire si un malheur survenait.

Le but ultime d’une assurance décès est d’assurer à votre famille des revenus après votre mort.

Qu’est-ce que l’assurance obsèques ?

L’assurance prévoyance obsèques est un contrat par lequel une personne s’engage à préparer le financement de ses obsèques. Il s’agit d’une convention dédiée au financement des obsèques du défunt. Elle a pour objet d’anticiper les frais relatifs à la cérémonie des funérailles (cercueil, transport du corp…).

Afin de soulager ces proches de l’organisation des obsèques et des frais qui incombent, la souscription à une assurance de prévoyance obsèques est à privilégier.

Les avantages d’une assurance

Afin de répondre à la question : faut-il souscrire à une assurance décès, allons découvrir les avantages d’une assurance décès. Nous avons exposé antérieurement que l’assurance décès est un contrat signé entre deux personnes dont l’aboutissement final est le versement d’un capital au cas où le souscripteur serait décédé.

C’est une solution qui présente plusieurs avantages et c’est la raison pour laquelle plus en plus de personnes optent pour ce contrat. Le premier avantage de cette assurance est qu’elle permet de protéger financièrement votre famille, plus exactement le bénéficiaire du contrat si vous disparaissez accidentellement. Puis, ce contrat peut aussi être une rente éducation afin de permettre aux enfants de poursuivre leurs études si un malheur survenait à leurs parents.

L’assurance décès peut aussi être une rente de conjoint.

Enfin, le dernier avantage d’une assurance décès est la possibilité de ne pas vendre un bien immobilier après la mort de votre partenaire. En effet, lorsqu’un partenaire meurt, le revenu familial baisse. En souscrivant ce contrat, le capital antérieurement versé évitera la vente d’un bien immobilier.

Les différents types de contrats d’assurance décès

Deux types de contrats d’assurance décès existent. Le premier contrat peut être souscrit pour un temps limité nommé contrat d’assurance temporaire décès. Contrairement à ce premier type de contrat, le deuxième s’appelle assurance-vie entière. Allons expliquer en détail ces deux types de contrats d’assurance décès.

Les différents types de contrats d’assurance décès
Le contrat d’assurance temporaire décès
Pour ce type de contrat d’assurance décès, un capital ou une rente sera versé lors du décès du souscripteur. Il est important de signaler que la mort du souscripteur pour ce contrat est survenue durant la période de validité du contrat. Si le signataire est encore en vie à la fin de cette période, le contrat sera terminé. Il est important de souligner que pour le contrat d’assurance temporaire décès, les contributions versées par le souscripteur seront avantageuses aux bénéficiaires, mais ne seront pas récupérées.

L’assurance-vie entière
Pour le cas de l’assurance-vie entière, sa souscription a une durée indéterminée. Cette assurance prend fin lors du décès du souscripteur quelle que soit cette date. Elle donne sujet à un versement de rente ou de capital au bénéficiaire. Ce capital peut être utilisé pour payer les obsèques, pour garantir les revenus d’un enfant qui possède un handicap ou pour prévoir la situation financière de sa famille.

 

 

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100%

2 amendements au PLFSS prévoient d’étendre le 100% aux prothèses capillaires pour les femmes atteintes d’un cancer

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De

2 amendements au PLFSS 2023 prévoient
– d’étendre le « 100 % santé » aux prothèses capillaires
pour les femmes atteintes d’un cancer traitées pour chimiothérapie
– de faciliter l’accès à la complémentaire santé solidaire (CSS) aux jeunes de moins de 25 ans
vivant sous le même toit que les bénéficiaires du RSA et aux partenaires des allocataires de l’Aspa

 


SOURCES
Dossier Familial
Dossier Familial


Cancers : les prothèses capillaires remboursées à 100 % dès 2023 ?

Un remboursement intégral pour les femmes traitées par chimiothérapies

« Pour mettre fin à une injustice dans le combat contre la maladie », le gouvernement souhaite donc élargir le dispositif « 100 % santé », qui permet une prise en charge totale par l’Assurance maladie et les complémentaires santé de lunettes, prothèses dentaires et auditives, aux prothèses capillaires pour les femmes traitées par chimiothérapies.

« Pour permettre à cette mesure de se déployer, un travail sur la nomenclature sera réalisé afin d’améliorer les caractéristiques et la qualité des prothèses capillaires inscrites sur la liste des produits », précise l’exposé des motifs de l’amendement.


 

Complémentaire santé solidaire (CSS) : l’aide bientôt élargie à de nouveaux bénéficiaires ?

L’accès à la complémentaire santé solidaire (CSS) pourrait encore être simplifié en 2023. Destinée aux personnes aux revenus modestes, cette aide de l’Etat, issue de la fusion de l’aide à la complémentaire santé (ACS) et de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), prend en charge la part des dépenses non remboursées par l’Assurance maladie et ouvre droit à certains avantages (pas d’avance de frais médicaux grâce au tiers payant, dispense du paiement de la participation forfaitaire d’un euro, etc.). Selon les ressources du demandeur, cette mutuelle publique est gratuite ou revient à moins de 1 € par jour par personne.

 

Accès automatique pour certains jeunes âgés de moins de 25 ans

Depuis le 1er janvier 2022, les Français touchant le revenu de solidarité active (RSA) et les membres de leur foyer bénéficient automatiquement et gratuitement de la Complémentaire santé solidaire. L’amendement propose d’élargir cette attribution automatique aux enfants âgés de moins de 25 ans qui vivent sous le même toit que des bénéficiaires du RSA, mais qui ne sont pas à leur charge. Comme les allocataires du RSA, ils bénéficieraient également du renouvellement automatique de leur droit à la CSS.

Accès simplifié pour les conjoints des bénéficiaires de l’Aspa

Par ailleurs, pour faciliter le recours des bénéficiaires de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 a mis en place, depuis le 1er avril 2022, une présomption de droits à la CSS avec participation financière pour les allocataires de l’Aspa qui n’ont pas exercé d’activité professionnelle durant les 3 mois précédant la demande. Concrètement, une fois l’Aspa attribuée, les caisses d’assurance maladie et les organismes complémentaires gestionnaires du dispositif transmettent directement aux nouveaux bénéficiaires de l’Aspa une demande de CSS simplifiée. Ils  n’ont plus à remplir la partie ressources du formulaire.

L’amendement propose d’étendre cette présomption de droits aux éventuels conjoints, concubins ou partenaires des bénéficiaires de l’Aspa, dès lors qu’ils n’exercent pas d’activité professionnelle.

 

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