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Régimes Obligatoires

Sécurité sociale : tous les changements au 1er janvier 2022

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Complémentaire santé solidaire

    • Deux nouvelles mesures facilitant l’accès à la complémentaire santé solidaire sont mises en œuvre depuis le 1er janvier 2022.
    • Ces mesures visent à renforcer l’accès aux soins des personnes en situation de précarité.
  • Attribution automatique de la complémentaire santé solidaire sans participation financière aux nouveaux bénéficiaires du RSA
    • La complémentaire santé solidaire sera automatiquement attribuée aux nouveaux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) :
    • aucune autre démarche ne leur sera demandée que la finalisation de leur demande de RSA, par voie papier ou en ligne.
    • Ils pourront toutefois s’opposer de manière expresse au bénéfice de ce droit lors de leur demande de RSA.
    • Les assurés seront toujours libres de choisir comme gestionnaire de leur contrat de complémentaire leur caisse d’assurance maladie ou un organisme complémentaire gestionnaire du dispositif.
    • Le recours au dispositif de ressources mensuelles et simplification de l’accès à la complémentaire santé solidaire (Décret n°2021-1642 du 13 décembre 2021)
  • A partir de janvier 2022, le dispositif de ressources mensuelles (DRM) sera utilisé pour l’attribution des demandes de complémentaire santé solidaire réalisées via le téléservice.
    • Ce dispositif permettra de simplifier les démarches des assurés puisque ces derniers n’auront plus à déclarer les ressources connues du DRM.
    • Il sera également possible de souscrire à un contrat de complémentaire santé solidaire au bénéfice des seuls ayants-droit du foyer, d’intégrer un enfant majeur de moins de 25 ans dans un foyer en cours de droit et de permettre qu’en cas de décès du bénéficiaire, les autres membres d’un foyer puissent continuer à être protégés.

Revalorisation des pensions de vieillesse

  • Les pensions de retraite de droit propre et de droit dérivé des régimes de base (y compris les régimes dits intégrés) et du régime complémentaire des indépendants, ainsi que leurs majorations (minimum contributif et minimum de réversion),
    • sont revalorisées de 1,1 % (inflation constatée) au 1er janvier 2022
  • Les cotisations et salaires ayant donné lieu à un versement de cotisations jusqu’au 31 décembre 2021, servant de base au calcul des pensions de vieillesse et dont l’entrée en jouissance est postérieure à cette même date,
    • sont aussi revalorisés de 1,1 % (inflation constatée) ;
  • Le minimum contributif majoré et non majoré e
    • st aussi revalorisé de 1,1 %, conformément à l’article D. 351-2-1 du code de la Sécurité sociale.
    • Son montant est ainsi porté à 652,60 € par mois pour le MICO non majoré et à 713,11 € par mois pour le MICO non majoré au 1er janvier 2022 ;
  • Le minimum de la pension de réversion,
    • revalorisé de 1,1 %, est porté à 294,23 € par mois
    • pour une durée d’assurance d’au moins quinze années.

Mon Psy Santé

Voté en loi de financement de la Sécurité sociale 2022, un dispositif de remboursement de séances chez le psychologue sera mis en place à partir du printemps 2022.

Les objectifs poursuivis sont les suivants :

  • Améliorer la santé mentale de la population, enjeu majeur de la santé publique en France ;
  • Faire bénéficier les patients de séances remboursées chez le psychologue ;
  • Mettre à disposition un annuaire de psychologues partenaires répartis sur tout le territoire national.

Autres changements

  • Validation de trimestres pour les indépendants des secteurs très touchés par le Covid
    • Les indépendants les plus impactés par la crise sanitaire, comme ceux exerçant dans les secteurs du tourisme, de l’événementiel, de la culture, du sport, de l’hôtellerie et de la restauration, pourront bénéficier de trimestres de retraite gratuits en 2020 et 2021.
    • Cette mesure sera effective pour toute liquidation de retraite à partir du 1er janvier 2022.
    • Ainsi les indépendants concernés seront sûr de bénéficier d’autant de trimestres de retraite validés en 2020 et 2021 que le nombre moyen de trimestres validés lors de leurs trois derniers exercices.
  • Extension de la gratuité de la contraception
    • La gratuité de la contraception, qui ne s’appliquait qu’aux mineures, sera étendue à l’ensemble des assurées de moins de 26 ans.
  • Mise en œuvre du forfait patient aux urgences
    • La participation de l’assuré en cas de passage aux urgences non suivie d’hospitalisation, qui était proportionnelle aux tarifs des actes, sera fixée désormais de manière forfaitaire.
    • Elle s’élèvera à 19,61 € pour le forfait plein et à 8,49€ pour le forfait minoré
  • Extension de l’âge-limite des ayants droits au régime local Alsace-Moselle
    • A partir du 1er janvier, les ayants-droit du régime local d’Alsace-Moselle sans activité professionnelle pourront être couverts par le régime jusqu’à 24 ans,
    • contre 20 ans auparavant, afin de bénéficier d’une meilleure protection sociale complémentaire.

Revalorisation du montant minimum des pensions d’invalidité

  • Le montant minimum des pensions d’invalidité bénéficiera d’une
  • revalorisation de 1,1 % en 2022, passant ainsi de 293,96 € à 297,20 €.

Mise en place d’un capital-décès et de pension d’invalidité de veuve et de veuf pour les non-salariés agricoles

  • Il est prévu la mise en place d’un capital décès destiné à apporter un soutien financier aux familles des non-salariés agricoles lorsqu’elles sont confrontées au décès d’un des leurs, après une maladie, un accident de la vie privée ou un suicide.
  • En outre, une pension d’invalidité de veuve et de veuf sera mise en place également pour les exploitants agricoles, afin de mieux indemniser un assuré invalide lors du décès de son conjoint également invalide.

Amélioration de l’indemnisation des arrêts maladie des exploitants agricoles

  • Le délai de carence de l’indemnisation des arrêts maladie des exploitants agricoles est réduit de 7 jours à 3 jours.
  • Quant aux montants des indemnités journalières, ils sont revalorisés de 5 % à compter du 1er janvier 2022.

Poursuite de la réforme du congé paternité initiée en LFSS 2021 pour les exploitants agricoles et les collaborateurs de professions libérales

  • Les exploitants agricoles qui souhaitent interrompre leur activité et ne trouvent pas de remplaçant pourront bénéficier d’indemnités journalières paternité de 56 € par jour, comme pour le congé maternité.
  • Les collaborateurs de professions libérales bénéficient des nouvelles durées du congé paternité et du congé d’adoption, c’est-à-dire respectivement 25 jours et 16 semaines.

Revalorisation du plafond des indemnités journalières maladie

  • Le SMIC étant revalorisé de 0,9 % au 1er janvier 2022,
  • le plafond des IJ maladie, qui s’élève à 1,8 SMIC, sera revalorisé à 47,43 €.

Possibilité pour les travailleurs indépendants de bénéficier d’indemnités journalières issues du maintien de droits au titre d’une ancienne activité salariée

  • Les assurés qui commencent une activité professionnelle indépendante et s’ouvrent de nouveaux droits aux indemnités journalières mais dont l’indemnité est nulle pour la maladie ou égale à l’indemnité journalière minimale de 5,6 € par jour pour la maternité
  • pourront bénéficier à la place des indemnités journalières au titre de leur ancienne activité si cela leur est plus favorable.
  • Sur demande de l’assuré, la CPAM régularisera rétroactivement les congés maternité ayant débuté en novembre 2019 et les arrêts maladie ayant débuté en janvier 2020.

Neutralisation de l’année 2020 pour le calcul des IJ pour les arrêts de travail des indépendants de 2022

  • Il s’agit de compenser la baisse éventuelle des indemnités journalières des indépendants occasionnée par la réduction des revenus qu’ils ont subie en 2020, en retenant, pour les arrêts de travail ou les congés de maternité et de paternité,
  • le montant d’indemnité journalière le plus favorable à l’assuré entre celui calculé en excluant les revenus 2020 et celui calculé en incluant les revenus de l’année 2020.

Augmentation de l’allocation forfaitaire maternité des conjoints collaborateurs

  • Le montant de l’allocation forfaitaire de repos maternel des conjoints collaborateurs
  • est désormais aligné sur celui des travailleurs indépendants et
  • s’élève à 3 428 €.

Revalorisation du montant de l’allocation journalière de proche aidant (AJPA) et de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) au niveau du SMIC net

  • Anciennement fixé à 44 € pour une personne en couple et
  • 52 € pour une personne seule,
  • le montant de l’AJPP et de l’AJPA sera revalorisé au 1er janvier
  • pour atteindre plus de 58 € par jour pour tous les bénéficiaires.

Revalorisation des montants de plafonds de ressources des prestations familiales

  • Conformément à la législation applicable aux prestations familiales,
  • les montants de plafonds de ressources des prestations familiales applicables en métropole, dans les DOM et à Saint-Pierre-et-Miquelon
  • augmenteront de +0,2 %,
  • soit l’évolution des prix en moyenne annuelle hors tabac de 2020, pour la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2022.

Minimum vieillesse

  • En métropole et dans les DROM (hors Mayotte) : l’ASPA et les anciennes allocations du minimum vieillesse sont portées à 916,78 € par mois pour les personnes seules (soit + 9,97 €) et à 1 423,31 € par mois pour les couples (soit + 15,49 €) au 1er janvier 2022.
  • A Mayotte ; l’ASPA est portée à 458,39 € par mois pour les personnes seules (soit + 4,98 €) et à 735,78 € par mois pour les couples (soit + 8 €) au 1er janvier 2022.

Allocation veuvage

  • L’allocation veuvage est
  • revalorisée de 1,1 %,
  • de sorte que le montant maximal de cette allocation est porté à 632,17 € mensuels
  •  et le plafond de ressources trimestriel à 2 370,6375 €.

Evolution générale de certains paramètres

  • Le plafond de la Sécurité sociale est inchangé et
  • s’élève à 41 136 € en valeur annuelle brute et
  • 3 428 € bruts en valeur mensuelle au 1er janvier 2022.
  • Le maximum de pension de retraite du régime général à taux plein
  • reste fixé à 1 714 € par mois et
  • la pension de réversion maximale (régimes alignés) à 925,56 € par mois.

Les montants suivants sont revalorisés comme le SMIC (revalorisé à hauteur de 2,2 % au 1er octobre 2021, puis de 0,9 % au 1er janvier 2022) :

  • Le seuil d’écrêtement du minimum contributif, qui passe à 1 240,88 par mois ;
  • Le plafond annuel de ressources des pensions de réversion des régimes alignés, qui passe à 21 985,60 € pour une personne seule et 35 176,96 € pour un couple.

SOURCE
Ministère des Solidarités


 

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Mon Espace Santé

Mon Espace Santé : le carnet de santé numérique s’enrichit de 12 nouveaux services

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Le carnet de santé numérique, mis en œuvre par l’Assurance maladie et le ministère de la Santé, propose désormais un catalogue de services et applis certifiés pour prendre des rendez-vous médicaux, mesurer sa tension ou son poids ou encore se faire livrer des médicaments à domicile..
LE BLOG DU COURTIER vous propose une infographie pour informer vos clients sur Linkedin


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Prévoyance

Téléconsultation. Fin du remboursement à 100 %.

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La téléconsultation prise en charge à 100 %, c’est terminé !
En vigueur depuis la pandémie de Covid-19, le remboursement total des téléconsultations
par la Sécurité sociale va s’arrêter au 1er octobre, ce samedi.


SOURCES
LE PARISIEN
CHALLENGES
AMELI


POUR TOUT SAVOIR SUR LA TELECONSULTATION

Sources AMELI.FR

 

QUI PEUT PRATIQUER UNE TÉLÉCONSULTATION ?

Tout médecin peut vous proposer une téléconsultation, quel que soit sa spécialité, son secteur d’exercice ou son lieu d’exercice, en ville ou en établissement de santé (cabinet de ville, maison de santé pluriprofessionnelle, centre de santé, Ehpad, hôpital, clinique…). Elle peut être réalisée partout en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer (Drom) ainsi qu’à Mayotte.

QUI PEUT SE VOIR PROPOSER UNE TÉLÉCONSULTATION ?

Tout patient, quel que soit son lieu de résidence, que ce soit une consultation motivée par un problème de santé occasionnel ou une maladie chronique.

Cependant, cette proposition relève de la seule décision du médecin qui doit juger de la pertinence d’une prise en charge médicale en téléconsultation plutôt que lors d’une consultation classique en présentiel. Votre consentement pour la téléconsultation sera requis.

QUELLES SONT LES CONDITIONS DE PRISE EN CHARGE D’UNE TÉLÉCONSULTATION PAR L’ASSURANCE MALADIE ?

Le respect de plusieurs conditions doit être rempli pour avoir droit au remboursement de la téléconsultation.

Le parcours de soins doit être respecté

La téléconsultation doit s’inscrire dans le respect du parcours de soins coordonné, ce qui suppose que vous ayez été orienté initialement par votre médecin traitant vers le médecin téléconsultant. La téléconsultation avec un médecin spécialiste devra donc être réalisée après orientation par un médecin (en général votre médecin traitant). Dans le cas où c’est votre médecin traitant qui est le médecin téléconsultant, il vous propose alors directement une téléconsultation lors de la prise de rendez-vous.

Il existe cependant des exceptions à cette règle. En effet, le respect du parcours de soins pour tout recours à une téléconsultation n’est pas exigé pour les situations suivantes :

  • pour l’accès aux spécialistes en accès direct (gynécologie, ophtalmologie, stomatologie, chirurgie orale ou en chirurgie maxillo-faciale, psychiatrie ou neuropsychiatrie et pédiatrie) ;
  • pour les patients âgés de moins de 16 ans ;
  • pour une situation d’urgence ;
  • pour les patients ne disposant pas de médecin traitant ou dont le médecin traitant est indisponible dans un délai compatible avec leur état de santé ;
  • pour les détenus ;
  • pour les personnes résidant en établissement pour personnes âgées dépendantes ou établissements accueillant ou accompagnant des personnes adultes handicapées, souvent éloignées de leur domicile initial.

Dans ces situations, vous devrez vous rapprocher d’une organisation coordonnée territoriale pour :

  • être pris en charge rapidement compte tenu de vos besoins en soins,
  • accéder à un médecin compte tenu de votre éloignement des professionnels de santé,
  • trouver dans un second temps un médecin traitant pour votre suivi au long cours et réintégrer ainsi le parcours de soins.

L’information sur ces organisations coordonnées est disponible auprès de votre caisse primaire d’assurance maladie (dès lors qu’une organisation coordonnée territoriale existe sur votre lieu de résidence).

La téléconsultation doit être réalisée à proximité

Le recours à la téléconsultation répond à une logique territoriale. Le médecin avec qui vous réalisez une téléconsultation doit se situer à proximité de votre domicile. Cette proximité permet d’assurer un suivi régulier de votre état de santé et d’organiser une consultation en présentiel si, à l’issue de la téléconsultation, celle-ci s’avère nécessaire.

Il existe des exceptions à cette règle et la condition de proximité n’est pas exigée dans les situations suivantes :

  • pour une téléconsultation avec un médecin généraliste : si vous n’avez pas de médecin traitant, et si vous résidez dans une zone où l’offre de soins est faible et qu’il n’existe pas d’organisation territoriale coordonnée sur votre territoire ;
  • pour une téléconsultation avec un médecin spécialiste : si vous résidez dans une zone où l’offre de soins est faible et qu’il n’existe pas d’organisation territoriale coordonnée sur le territoire de résidence.

La téléconsultation doit être réalisée en alternance avec des consultations en présentiel

Afin d’assurer la meilleure qualité et la sécurité des soins, votre suivi régulier doit se faire en alternant  consultation en présentiel et téléconsultation.

EN PRATIQUE, COMMENT SE PASSE UNE TÉLÉCONSULTATION ?

C’est le médecin téléconsultant, c’est-à-dire le médecin traitant ou le médecin spécialiste vers lequel le patient a été orienté par le médecin traitant, qui vous propose d’utiliser la téléconsultation et vous informe des modalités de réalisation de la téléconsultation.

Comment s’organise une téléconsultation ?

La téléconsultation se réalise en visiotransmission (son et visio par webcam). Le plus souvent seul en direct avec le médecin consultant ou accompagné par un professionnel de santé (infirmier ou autre…).

Vous pouvez réaliser la téléconsultation, au choix :

  • depuis votre domicile (site ou application sécurisés via un ordinateur, une tablette ou un smartphone, équipés d’une webcam et reliés à Internet) ;
  • ou depuis un lieu dédié équipé en visiotransmission (ex : maison de santé pluriprofessionnelle, pharmacie équipée d’une cabine ou un chariot de téléconsultation, etc…).

Comment se déroule une téléconsultation ?

Une téléconsultation se déroule comme une consultation classique, en partant d’une demande de rendez-vous, spontanée ou conseillée par votre médecin traitant.

Avant la consultation, le médecin vous envoie un lien Internet, vous invitant à vous connecter à l’heure prévue du rendez-vous à un site Internet ou une application sécurisés, depuis un ordinateur ou une tablette équipés d’une webcam et reliés à Internet.

Quelle que soit votre situation ou votre pathologie, le médecin doit demander et recueillir votre consentement avant de réaliser une téléconsultation.

À l’issue d’une téléconsultation, le médecin peut établir, si nécessaire, une prescription (ordonnance de médicaments ou d’examens complémentaires), qui sera vous transmise sous format papier, par voie postale, ou sous format électronique, via notamment une messagerie sécurisée, dans des conditions garantissant la confidentialité et la sécurité des échanges.

Le médecin rédige un compte rendu, l’archive dans son « dossier patient » ainsi que dans votre service Mon espace santé si vous ne vous êtes pas opposé à sa création, et le transmet à votre médecin traitant s’il ne l’est pas afin d’assurer une prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.

Pour en savoir plus, une fiche d’information réalisée par la Haute Autorité de santé est disponible : Consulter et se faire soigner à distance – Téléconsultation et télésoin (PDF).

COMMENT PAYER ET ÊTRE REMBOURSÉ POUR UNE TÉLÉCONSULTATION ?

Les soins prescrits à la suite de la téléconsultation sont pris en charge dans les conditions habituelles.

Quels sont les tarifs et combien est remboursée une téléconsultation ?

Sous réserve de respecter les conditions de prise en charge d’une téléconsultation citées plus haut, celle-ci est prise en charge comme une consultation en présentiel et selon votre situation personnelle.

Dans le cas général une prise en charge à 70 %, ou pour certaines situations personnelles à 100 % par exemple si la téléconsultation est en rapport avec une affection de longue durée, avec une maternité…

Consultez la liste des exonérations les plus courantes du ticket modérateur.

De la même façon que pour une consultation en présentiel un médecin téléconsultant en secteur à honoraires libres (secteur 2) peut appliquer un dépassement.

Comme pour toute consultation, le tiers payant est appliqué, dans son intégralité pour :

  • les patients en affection de longue durée,
  • les femmes enceintes,
  • les patients bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire.

Pour les autres patients, le tiers payant pourra être proposé par les médecins sur la part obligatoire et/ou sur la part complémentaire.

De manière dérogatoire les actes de téléconsultations sont actuellement pris en charge à 100 % et ce jusqu’au 30 septembre 2022.

Comment régler une téléconsultation ?

Les modes de paiement restent les mêmes que pour une consultation classique. Ainsi, en dehors d’une application du tiers-payant intégral, c’est le médecin téléconsultant qui vous précisera les modalités de règlement de sa téléconsultation : paiement en ligne par carte bancaire, virement bancaire, chèque, autres.

Vous pourrez retrouver la trace de cette facturation sous le libellé « Téléconsultation » dans votre décompte de remboursements, consultable notamment dans votre compte ameli.

 

 

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Professions Libérales

L’Urssaf va prendre en charge la collecte des cotisations Cipav à compter du 1er janvier 2023

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Dès  le 1er janvier 2023, ce sera l’Urssaf – et non plus la Cipav – qui se chargera de la collecte des cotisations de retraite de base,
de retraite complémentaire et d’invalidité-décès des professionnels relevant de la Cipav,
conformément à la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022.


SOURCES
CIPAV.FR


Une simplification pour les professionnels libéraux 

Les professionnels libéraux relevant de la Cipav, n’aurons plus qu‘un seul interlocuteur pour la collecte et les services liés aux cotisations et contributions sociales personnelles.

Ce changement sera automatique, le professionnel n’aura :
– aucune démarche à effectuer
– plus qu’un seul échéancier pour l’ensemble des cotisations et contributions sociales personnelles.
La périodicité et le moyen de paiement utilisés à partir du 1er janvier 2023 seront ceux déjà utilisés actuellement avec l’Urssaf.

 

Une évolution des modalités de calcul des cotisations de retraite complémentaire et d’invalidité-décès garantissant la constitution d’un socle de droits pour la retraite et la prévoyance. 

Le Conseil d’administration de la Cipav (le 17 mars 2022) a souhaité aligner les modalités de calcul des cotisations de retraite complémentaire et d’invalidité-décès sur celles de la retraite de base.

L’objectif est de renforcer la lisibilité des mécanismes de cotisations, d’assurer une équité entre les usagers et de garantir aux professionnels libéraux la constitution d’un socle de droits encore plus complet pour la retraite et la prévoyance.

Ainsi, à compter du 1er janvier 2023, les cotisations de retraite complémentaire et d’invalidité-décès ne seront plus forfaitaires, mais proportionnelles au revenu d’activité.

 

Les rôles respectifs de l’Urssaf et de la Cipav

L’Urssaf sera l’interlocuteur pour toute question relative aux cotisations et contributions sociales personnelles, y compris pour les cotisations portant sur la période précédant le 1er janvier 2023.

La Cipav déclinera son action au regard de ses trois principales missions :
– le conseil carrière des professionnels libéraux,
– la gestion du dossier retraite ou de prévoyance et
– le versement des prestations.

La Cipav reste donc la caisse de retraite et de prévoyance des professionnels et les droits à la retraite sont préservés.
Elle gèrera le dossier de retraite et conseillera le professionnel tout au long de sa carrière pour l’aider à valoriser ses droits à retraite puis pour servir les prestations.

 

Nouveaux barèmes applicables en 2023,
sous réserve de la publication de l’arrêté portant approbation des modifications apportées aux statuts de Cipav 

 

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