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Régimes Obligatoires

Les ophtalmos ne sont plus les seuls à pouvoir prescrire des lunettes.

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Les orthoptistes peuvent sous certaines conditions, prescrire des lunettes de vue ou des lentilles de contact. Jusqu’ici, ils ne pouvaient que renouveler certaines corrections visuelles.


SOURCES
CAPITAL.FR


Voilà un dispositif qui devrait, selon le gouvernement, réduire les délais d’attente dans les cabinets d’ophtalmologie.
Formés initialement à la rééducation des yeux, les orthoptistes peuvent désormais prescrire lunettes ou lentilles de contact.
Une bonne nouvelle selon le Syndicat national autonome des orthoptistes (SNAO) qui estime à 6 millions le nombre de patients qui rencontrent des difficultés d’accès aux soins visuels en France. Cette nouveauté fait l’objet d’un décret, qui en fixe les modalités, publié au Journal officiel (JO) mercredi 27 avril.

L’orthoptiste n’ayant pas suivi les mêmes études de médecine d’un ophtalmologue, son pouvoir de primo-prescription est toutefois limité par certaines conditions.

  • D’abord, le patient doit être âgé de 16 à 42 ans.
  • Ce dernier peut consulter un orthoptiste pour un bilan visuel sans être muni d’une ordonnance au préalable.
  • Mais si vous portez déjà des lunettes, vous ne pourrez bénéficier de l’accès direct à l’orthoptiste que si votre dernier bilan visuel réalisé par un médecin ophtalmologiste date de moins de cinq ans.
  • La règle est plus contraignante pour les porteurs de lentilles qui doivent avoir réalisé leur dernier bilan visuel par l’ophtalmologiste au maximum trois ans avant de consulter l’orthoptiste.
  • En cas de prescription après le bilan visuel, l’orthoptiste précise sur l’ordonnance que cette prescription revêt un caractère non médical.

À savoir que l’orthoptiste peut rediriger, s’il l’estime nécessaire, le patient vers un médecin ophtalmologiste.
C’est le cas si le professionnel observe “une baisse de l’acuité visuelle profonde et brutale”.
Idem si le patient a besoin d’une “correction optique supérieure ou égale à trois dioptries pour la myopie et l’hypermétropie, et à une dioptrie pour l’astigmatisme”.

La liste des contre-indications manque à l’appel

L’orthoptiste est aussi tenu de renvoyer le patient vers un ophtalmologue s’il décèle l’une des contre-indications listées dans un arrêté… qui n’a pas encore été publié au Journal officiel.
Ainsi, selon le président du syndicat national des ophtalmologistes (SNO) Thierry Bour, le décret qui élargit les compétences des orthoptistes “n’est pas pleinement applicable à l’heure actuelle” en l’absence de cette liste de contre-indications.
Contactée par Capital, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) assure que l’arrêté en question sera publié au JO “dans les prochaines semaines”.

En attendant, les orthoptistes disposent théoriquement d’une base pour exercer leurs nouvelles prérogatives.
Selon la présidente du syndicat national autonome des orthoptistes (SNAO) Mélanie Ordines, la liste des contre-indications, qui paraîtra donc sous la forme d’un arrêté au JO, sera une “extension” d’une liste* établie par la Haute autorité de santé (HAS) en 2011.
Ainsi, plusieurs maladies ou troubles dont peut être touché le patient devraient empêcher l’orthoptiste de dresser une ordonnance lui-même.
On trouve par exemple différents troubles de la réfraction, parfois associés à une pathologie ophtalmologique ou rétinienne (glaucome, hypertension intraoculaire isolée, ou bien la DMLA ou la cataracte).
Certains troubles peuvent aussi être associés au diabète, à l’hypertension artérielle mal contrôlée, au sida ou encore à des maladies auto-immunes (Basedow, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, lupus, etc).

Mais le document établi par la HAS il y a plus de dix ans ne concernait pas directement les orthoptistes.
Celui-ci émettait des “recommandations de bonnes pratiques” dans le cadre du renouvellement de prescription visuelle par les opticiens-lunetiers.
Car les opticiens ont été autorisés à renouveler des corrections visuelles prescrites par un médecin ophtalmologue bien avant leurs collègues orthoptistes.
D’abord en 2007 pour les lunettes puis en 2016 pour les lentilles de contact. Quant aux orthoptistes, ils n’ont obtenu ce droit qu’en 2020 via un décret paru au JO en plein milieu du premier confinement.

Avec le dernier décret paru mercredi, les orthoptistes héritent de la possibilité de prescrire des lunettes et lentilles mais aussi de nouvelles prérogatives en termes de renouvellement des corrections visuelles.
Puisqu’ils deviennent, comme les médecins ophtalmologues, des primo-prescripteurs, ils sont désormais autorisés à renouveler leurs propres ordonnances – on parle alors de prescription orthoptique et non plus médicale – datant de moins de deux ans.
Passé ce délai, le patient dont la dernière ordonnance était rédigée par un orthoptiste devra se diriger vers un ophtalmologiste pour renouveler sa correction visuelle.

Dépistage chez les enfants

Et ce n’est pas tout.
En plus de devenir primo-prescripteur de corrections visuelles, les orthoptistes sont aussi autorisés, par le même décret paru mercredi, à dépister l’amblyopie chez les enfants âgés de 9 à 15 mois et les troubles de la réfraction chez les enfants de 30 mois à 5 ans.
Le tout, toujours en accès direct et donc sans ordonnance médicale au préalable.
“En cas de signe évocateur hors des limites de la normale, l’orthoptiste oriente l’enfant vers un médecin ophtalmologiste”, précise le décret.

Reste maintenant à connaître les taux de remboursement des actes réalisés par les orthoptistes dans le cadre du bilan visuel,du dépistage et des prescriptions orthoptiques de lunettes et/ou lentilles de contact.
D’après Mélanie Ordines du SNAO, “une prescription orthoptique aura la même valeur qu’une ordonnance médicale” rédigée par ophtalmologue pour faire et/ou changer vos lunettes ou lentilles de contact.
Ceci n’est pour l’instant pas précisé dans le décret paru au Journal officiel. Contactée, la Caisse nationale de l’Assurance maladie n’a pour l’instant pas donné de précisions.

*Liste complète des contre-indications au renouvellement et/ou à la prescription établie par la HAS en 2011 :

  • les troubles de réfraction suivants :
    • myopie ≥ – 6 dioptries et/ou longueur axiale ≥ 26 mm,
    • changement d’axe ≥ 20° en cas d’astigmatisme ≥ 0,75 dioptrie,
    • pour toute amétropie,
    • une modification d’1 dioptrie ou plus en 1 an ;
    • les troubles de réfraction associés à une pathologie ophtalmologique : glaucome, hypertension intraoculaire isolée,
    • pathologies rétiniennes (dont DMLA, rétinopathie diabétique…), cataracte et autres anomalies cristalliniennes,
    • tumeurs oculaires et palpébrales, antécédents de chirurgie réfractive,
    • antécédents de traumatisme de l’œil sévère et datant de moins de 3 ans, anomalies cornéennes (notamment greffe de cornée, kératocône, kératopathies, dystrophie cornéenne…),
    • amblyopie bilatérale, diplopie récente et/ou évolutive ;
  • les troubles de réfraction associés à une pathologie générale :
    • diabète,
    • maladies auto-immunes (notamment Basedow, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, lupus, spondylarthrite ankylosante),
    • hypertension artérielle mal contrôlée,
    • sida,
    • affections neurologiques à composante oculaire,
    • cancers primitifs de l’œil ou autres cancers pouvant être associés à une localisation oculaire secondaire ou à un syndrome paranéoplasique ;
  • les troubles de réfraction associés à la prise de médicaments au long cours, notamment :
    • corticoïdes,
    • antipaludéens de synthèse,
    • tout autre médicament qui, pris au long cours, peut entraîner des complications oculaires.

 

Mon Espace Santé

Mon Espace Santé : le carnet de santé numérique s’enrichit de 12 nouveaux services

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De

Le carnet de santé numérique, mis en œuvre par l’Assurance maladie et le ministère de la Santé, propose désormais un catalogue de services et applis certifiés pour prendre des rendez-vous médicaux, mesurer sa tension ou son poids ou encore se faire livrer des médicaments à domicile..
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Prévoyance

Téléconsultation. Fin du remboursement à 100 %.

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De

La téléconsultation prise en charge à 100 %, c’est terminé !
En vigueur depuis la pandémie de Covid-19, le remboursement total des téléconsultations
par la Sécurité sociale va s’arrêter au 1er octobre, ce samedi.


SOURCES
LE PARISIEN
CHALLENGES
AMELI


POUR TOUT SAVOIR SUR LA TELECONSULTATION

Sources AMELI.FR

 

QUI PEUT PRATIQUER UNE TÉLÉCONSULTATION ?

Tout médecin peut vous proposer une téléconsultation, quel que soit sa spécialité, son secteur d’exercice ou son lieu d’exercice, en ville ou en établissement de santé (cabinet de ville, maison de santé pluriprofessionnelle, centre de santé, Ehpad, hôpital, clinique…). Elle peut être réalisée partout en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer (Drom) ainsi qu’à Mayotte.

QUI PEUT SE VOIR PROPOSER UNE TÉLÉCONSULTATION ?

Tout patient, quel que soit son lieu de résidence, que ce soit une consultation motivée par un problème de santé occasionnel ou une maladie chronique.

Cependant, cette proposition relève de la seule décision du médecin qui doit juger de la pertinence d’une prise en charge médicale en téléconsultation plutôt que lors d’une consultation classique en présentiel. Votre consentement pour la téléconsultation sera requis.

QUELLES SONT LES CONDITIONS DE PRISE EN CHARGE D’UNE TÉLÉCONSULTATION PAR L’ASSURANCE MALADIE ?

Le respect de plusieurs conditions doit être rempli pour avoir droit au remboursement de la téléconsultation.

Le parcours de soins doit être respecté

La téléconsultation doit s’inscrire dans le respect du parcours de soins coordonné, ce qui suppose que vous ayez été orienté initialement par votre médecin traitant vers le médecin téléconsultant. La téléconsultation avec un médecin spécialiste devra donc être réalisée après orientation par un médecin (en général votre médecin traitant). Dans le cas où c’est votre médecin traitant qui est le médecin téléconsultant, il vous propose alors directement une téléconsultation lors de la prise de rendez-vous.

Il existe cependant des exceptions à cette règle. En effet, le respect du parcours de soins pour tout recours à une téléconsultation n’est pas exigé pour les situations suivantes :

  • pour l’accès aux spécialistes en accès direct (gynécologie, ophtalmologie, stomatologie, chirurgie orale ou en chirurgie maxillo-faciale, psychiatrie ou neuropsychiatrie et pédiatrie) ;
  • pour les patients âgés de moins de 16 ans ;
  • pour une situation d’urgence ;
  • pour les patients ne disposant pas de médecin traitant ou dont le médecin traitant est indisponible dans un délai compatible avec leur état de santé ;
  • pour les détenus ;
  • pour les personnes résidant en établissement pour personnes âgées dépendantes ou établissements accueillant ou accompagnant des personnes adultes handicapées, souvent éloignées de leur domicile initial.

Dans ces situations, vous devrez vous rapprocher d’une organisation coordonnée territoriale pour :

  • être pris en charge rapidement compte tenu de vos besoins en soins,
  • accéder à un médecin compte tenu de votre éloignement des professionnels de santé,
  • trouver dans un second temps un médecin traitant pour votre suivi au long cours et réintégrer ainsi le parcours de soins.

L’information sur ces organisations coordonnées est disponible auprès de votre caisse primaire d’assurance maladie (dès lors qu’une organisation coordonnée territoriale existe sur votre lieu de résidence).

La téléconsultation doit être réalisée à proximité

Le recours à la téléconsultation répond à une logique territoriale. Le médecin avec qui vous réalisez une téléconsultation doit se situer à proximité de votre domicile. Cette proximité permet d’assurer un suivi régulier de votre état de santé et d’organiser une consultation en présentiel si, à l’issue de la téléconsultation, celle-ci s’avère nécessaire.

Il existe des exceptions à cette règle et la condition de proximité n’est pas exigée dans les situations suivantes :

  • pour une téléconsultation avec un médecin généraliste : si vous n’avez pas de médecin traitant, et si vous résidez dans une zone où l’offre de soins est faible et qu’il n’existe pas d’organisation territoriale coordonnée sur votre territoire ;
  • pour une téléconsultation avec un médecin spécialiste : si vous résidez dans une zone où l’offre de soins est faible et qu’il n’existe pas d’organisation territoriale coordonnée sur le territoire de résidence.

La téléconsultation doit être réalisée en alternance avec des consultations en présentiel

Afin d’assurer la meilleure qualité et la sécurité des soins, votre suivi régulier doit se faire en alternant  consultation en présentiel et téléconsultation.

EN PRATIQUE, COMMENT SE PASSE UNE TÉLÉCONSULTATION ?

C’est le médecin téléconsultant, c’est-à-dire le médecin traitant ou le médecin spécialiste vers lequel le patient a été orienté par le médecin traitant, qui vous propose d’utiliser la téléconsultation et vous informe des modalités de réalisation de la téléconsultation.

Comment s’organise une téléconsultation ?

La téléconsultation se réalise en visiotransmission (son et visio par webcam). Le plus souvent seul en direct avec le médecin consultant ou accompagné par un professionnel de santé (infirmier ou autre…).

Vous pouvez réaliser la téléconsultation, au choix :

  • depuis votre domicile (site ou application sécurisés via un ordinateur, une tablette ou un smartphone, équipés d’une webcam et reliés à Internet) ;
  • ou depuis un lieu dédié équipé en visiotransmission (ex : maison de santé pluriprofessionnelle, pharmacie équipée d’une cabine ou un chariot de téléconsultation, etc…).

Comment se déroule une téléconsultation ?

Une téléconsultation se déroule comme une consultation classique, en partant d’une demande de rendez-vous, spontanée ou conseillée par votre médecin traitant.

Avant la consultation, le médecin vous envoie un lien Internet, vous invitant à vous connecter à l’heure prévue du rendez-vous à un site Internet ou une application sécurisés, depuis un ordinateur ou une tablette équipés d’une webcam et reliés à Internet.

Quelle que soit votre situation ou votre pathologie, le médecin doit demander et recueillir votre consentement avant de réaliser une téléconsultation.

À l’issue d’une téléconsultation, le médecin peut établir, si nécessaire, une prescription (ordonnance de médicaments ou d’examens complémentaires), qui sera vous transmise sous format papier, par voie postale, ou sous format électronique, via notamment une messagerie sécurisée, dans des conditions garantissant la confidentialité et la sécurité des échanges.

Le médecin rédige un compte rendu, l’archive dans son « dossier patient » ainsi que dans votre service Mon espace santé si vous ne vous êtes pas opposé à sa création, et le transmet à votre médecin traitant s’il ne l’est pas afin d’assurer une prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.

Pour en savoir plus, une fiche d’information réalisée par la Haute Autorité de santé est disponible : Consulter et se faire soigner à distance – Téléconsultation et télésoin (PDF).

COMMENT PAYER ET ÊTRE REMBOURSÉ POUR UNE TÉLÉCONSULTATION ?

Les soins prescrits à la suite de la téléconsultation sont pris en charge dans les conditions habituelles.

Quels sont les tarifs et combien est remboursée une téléconsultation ?

Sous réserve de respecter les conditions de prise en charge d’une téléconsultation citées plus haut, celle-ci est prise en charge comme une consultation en présentiel et selon votre situation personnelle.

Dans le cas général une prise en charge à 70 %, ou pour certaines situations personnelles à 100 % par exemple si la téléconsultation est en rapport avec une affection de longue durée, avec une maternité…

Consultez la liste des exonérations les plus courantes du ticket modérateur.

De la même façon que pour une consultation en présentiel un médecin téléconsultant en secteur à honoraires libres (secteur 2) peut appliquer un dépassement.

Comme pour toute consultation, le tiers payant est appliqué, dans son intégralité pour :

  • les patients en affection de longue durée,
  • les femmes enceintes,
  • les patients bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire.

Pour les autres patients, le tiers payant pourra être proposé par les médecins sur la part obligatoire et/ou sur la part complémentaire.

De manière dérogatoire les actes de téléconsultations sont actuellement pris en charge à 100 % et ce jusqu’au 30 septembre 2022.

Comment régler une téléconsultation ?

Les modes de paiement restent les mêmes que pour une consultation classique. Ainsi, en dehors d’une application du tiers-payant intégral, c’est le médecin téléconsultant qui vous précisera les modalités de règlement de sa téléconsultation : paiement en ligne par carte bancaire, virement bancaire, chèque, autres.

Vous pourrez retrouver la trace de cette facturation sous le libellé « Téléconsultation » dans votre décompte de remboursements, consultable notamment dans votre compte ameli.

 

 

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Professions Libérales

L’Urssaf va prendre en charge la collecte des cotisations Cipav à compter du 1er janvier 2023

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De

Dès  le 1er janvier 2023, ce sera l’Urssaf – et non plus la Cipav – qui se chargera de la collecte des cotisations de retraite de base,
de retraite complémentaire et d’invalidité-décès des professionnels relevant de la Cipav,
conformément à la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022.


SOURCES
CIPAV.FR


Une simplification pour les professionnels libéraux 

Les professionnels libéraux relevant de la Cipav, n’aurons plus qu‘un seul interlocuteur pour la collecte et les services liés aux cotisations et contributions sociales personnelles.

Ce changement sera automatique, le professionnel n’aura :
– aucune démarche à effectuer
– plus qu’un seul échéancier pour l’ensemble des cotisations et contributions sociales personnelles.
La périodicité et le moyen de paiement utilisés à partir du 1er janvier 2023 seront ceux déjà utilisés actuellement avec l’Urssaf.

 

Une évolution des modalités de calcul des cotisations de retraite complémentaire et d’invalidité-décès garantissant la constitution d’un socle de droits pour la retraite et la prévoyance. 

Le Conseil d’administration de la Cipav (le 17 mars 2022) a souhaité aligner les modalités de calcul des cotisations de retraite complémentaire et d’invalidité-décès sur celles de la retraite de base.

L’objectif est de renforcer la lisibilité des mécanismes de cotisations, d’assurer une équité entre les usagers et de garantir aux professionnels libéraux la constitution d’un socle de droits encore plus complet pour la retraite et la prévoyance.

Ainsi, à compter du 1er janvier 2023, les cotisations de retraite complémentaire et d’invalidité-décès ne seront plus forfaitaires, mais proportionnelles au revenu d’activité.

 

Les rôles respectifs de l’Urssaf et de la Cipav

L’Urssaf sera l’interlocuteur pour toute question relative aux cotisations et contributions sociales personnelles, y compris pour les cotisations portant sur la période précédant le 1er janvier 2023.

La Cipav déclinera son action au regard de ses trois principales missions :
– le conseil carrière des professionnels libéraux,
– la gestion du dossier retraite ou de prévoyance et
– le versement des prestations.

La Cipav reste donc la caisse de retraite et de prévoyance des professionnels et les droits à la retraite sont préservés.
Elle gèrera le dossier de retraite et conseillera le professionnel tout au long de sa carrière pour l’aider à valoriser ses droits à retraite puis pour servir les prestations.

 

Nouveaux barèmes applicables en 2023,
sous réserve de la publication de l’arrêté portant approbation des modifications apportées aux statuts de Cipav 

 

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