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Prévoyance

Arrêt de travail lié au Covid-19 : quelles sont les règles en 2022 ?

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Apparition de symptômes

  • Dès l’apparition des symptômes, s’isoler et se faire tester immédiatement (test antigénique ou PCR) afin de confirmer le diagnostic.
  • Si impossibilité de télétravailler,
    • possibilité de demander à bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire,
    • d’une durée maximum de 4 jours,
    • en effectuant une déclaration sur le site de l’Assurance maladie, afin de rester isolé jusqu’à obtention du résultat de votre test.
    • Attention : cette déclaration ne déclenche pas une prise en charge automatique de l’arrêt de travail : pour être indemnisé, il convient de réaliser un test dans les 48 heures suivant la date de votre déclaration sur le site de l’Assurance maladie.
    • -> indemnisation pendant 4 jours, quel que soit le résultat de votre test.

Cas contact

  • Depuis le 3 janvier 2022, l’isolement n’est plus obligatoire pour les salariés cas contact ayant reçu un schéma vaccinal complet*.
  • Privilégier le télétravail si cela est possible, respecter scrupuleusement les gestes barrières et limiter vos interactions sociales.
  • Un test doit être réalisé immédiatement et, s’il est négatif, poursuivre la surveillance par autotest à J+2 et J+4 après la date du contact avec la personne positive.
  • Si non vacciné ou si schéma vaccinal est incomplet*,
  • s’isoler pendant sept jours.
  • réaliser un test antigénique ou PCR et obtenir un résultat négatif pour sortir de l’isolement.
  • Pendant cette période d’isolement, le télétravail doit être privilégié.
  • Si le métier ne permet pas de télétravailler, alors possibilité de demander à bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire, sans délai de carence.
  • Si cas contact d’un enfant testé positif au Covid-19,
  • possibilité de demander à bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire, dans le cas où impossible de télétravailler.
  • Ce dispositif concerne les parents d’enfants de moins de 16 ans ou en situation de handicap, sans limite d’âge.
  • Cet arrêt est en principe de 7 jours, ramenés à 5 si l’enfant réalise un test antigénique ou PCR négatif à J+5 et qu’il peut donc retourner en classe.
  • Toutefois, si l’enfant n’est pas complètement vacciné et a entre 12 et 16 ans (ou sans limite d’âge pour les enfants handicapés), la durée de l’isolement, et donc de l’arrêt de travail,
  • sera de 10 jours, ramenés à 7 si l’enfant réalise un test négatif à J+7.
    Attention, seul l’un des deux parents peut bénéficier de cet arrêt de travail dérogatoire.

Notez-le : en cas de fermeture de la classe ou de l’établissement d’accueil de l’enfant pour des raisons sanitaires, possible d’être placé en activité partielle dans le cas où la garde de l’enfant empêche de poursuivre l’activité normalement en télétravail. C’est également le cas si l’enfant, âgé de 12 à 16 ans, est lui-même cas contact et n’est pas vacciné.

Retour d’un séjour à l’étranger

Si retour d’un déplacement à l’étranger, d’ordre privé ou professionnel, le salarié peut être contraint de respecter une période d’isolement lors de son retour en France.
La durée de cet isolement varie selon la situation sanitaire du pays de provenance et du statut vaccinal.
Les pays sont classés en quatre zones, qui évoluent selon l’importance de circulation du virus :

  • Zone verte (aucune circulation active du virus, aucun variant préoccupant) :
    • présenter un test antigénique ou PCR négatif de moins de 48 heures, sauf si vacciné et retour de l’un des pays suivants : pays membre de l’Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Vatican, Suisse ;
  • Zone orange (circulation active du virus dans des proportions maîtrisées, sans diffusion de variants préoccupants) :
    • présenter un test antigénique ou PCR négatif de moins de 48 heures.
    • pas du tout ou pas complètement vacciné*, isoler pendant sept jours et réaliser un nouveau test à la fin de l’isolement ;
  • Zone rouge (circulation active du virus avec une présence de variants préoccupants) :
    • présenter un test antigénique ou PCR négatif de moins de 48 heures.
    • Si pas du tout ou pas complètement vacciné*, soumis à un test de dépistage à l’arrivée en France et à un isolement de dix jours.
    • Se faire tester de nouveau à la fin de cet isolement ;
  • Zone rouge écarlate (circulation particulièrement active du virus et/ou découverte d’un variant susceptible de présenter un risque de transmissibilité accrue ou d’échappement immunitaire) :
    • quel que soit le statut vaccinal, présenter un test antigénique ou PCR négatif de moins de 24 heures au départ, être soumis à un test de dépistage à l’arrivée en France et s’isoler pendant dix jours. Un test sera à réaliser à la fin de cet isolement.

Pendant la durée de votre isolement,  télétravail si l’activité vous le permet. Sinon, bénéficie d’un arrêt de travail dérogatoire, et ainsi être indemnisé par la Sécurité sociale et l’employeur dès le premier jour d’arrêt, sans application des délais de carence.
Pour cela, il convient d’informer l’employeur du retour en France afin qu’il effectue une demande d’arrêt de travail couvrant la période d’isolement, sur le site de l’Assurance maladie.

Salarié vulnérable

  • Si un salarié est considéré comme un salarié vulnérable,
  • quel que soit le statut vaccinal,
  • il doit pouvoir télétravailler ou bénéficier de mesures de protection renforcées sur son lieu de travail.
  • À défaut, possible de demander un certificat d’isolement à son médecin traitant, et transmettre ce document à l’employeur afin d’être placé en activité partielle et d’être indemnisé à ce titre.
  • Pour être éligible à ce dispositif, il faut vous remplir 3 critères cumulatifs :
    • être âgé de 65 ans et plus, ou atteint de l’une des pathologies listées à l’article 1 du décret du 8 septembre 2021 ;
    • être affecté à un poste de travail susceptible d’exposer à de fortes densités virales ;
    • ne pas pouvoir recourir totalement au télétravail, ni bénéficier des mesures de protection renforcées (poste de travail isolé, gestes barrières renforcés, adaptation des horaires, etc.).

Si la situation ne permet pas de remplir les conditions pour bénéficier de l’activité partielle, alors le salairé peut bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire, qui sera établi par le médecin traitant.


Sources :
CAPITAL

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Prévoyance

Pension d’invalidité et revenus professionnels : les règles de cumul changent

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De

Les règles de cumul entre pension d’invalidité et revenus professionnels ont été modifiées le 1er avril 2022
pour les bénéficiaires d’une pension d’invalidité qui exercent une activité professionnelle, salariée ou indépendante.
La période de référence des ressources prises en compte pour calculer le montant de la pension d’invalidité
est portée à 12 mois, contre 6 mois auparavant.
Ces nouvelles règles s’appliquent à partir du versement de décembre avec effet rétroactif au 1er avril 2022.


LIENS : SERVICE PUBLIC

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16196


« Mises en œuvre par l’Assurance maladie au mois d’octobre dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, ces nouvelles règles de cumul sont généralisées à l’ensemble du territoire à compter du versement de décembre avec effet rétroactif au 1er avril 2022.

Modification de la période de référence des ressources

La pension d’invalidité est attribuée à titre provisoire.
Son versement peut être réduit ou suspendu si les ressources dépassent un certain seuil.
Le cumul de la pension d’invalidité avec des revenus professionnels ne doit pas dépasser les revenus d’activité perçus l’invalidité.

La période de référence des ressources prises en compte pour calculer le montant de la pension d’invalidité est portée à 12 mois, contre 6 mois avant la réforme.

Les ressources retenues sont désormais les suivantes :

. Montants de pension sur 12 mois (du 13e au 2e mois précédant la mensualité à payer, soit pour la pension de novembre 2022 versée en décembre 2022 : d’octobre 2021 à septembre 2022) ;
. Revenus d’activité salariée ou assimilée (indemnités journalières, allocation chômage…) sur 12 mois (du 13e au 2e mois précédant la mensualité à payer) ;
. Revenus d’activité non salariée figurant sur l’avis d’impôt de l’année précédente.

Montant du seuil de comparaison

La pension d’invalidité est versée dans son intégralité si la totalité des ressources (pension plus revenus professionnels) ne dépasse pas un certain seuil, appelé le seuil de comparaison.
Il est défini différemment pour les salariés et pour les travailleurs indépendants.

Pour les bénéficiaires d’une pension d’invalidité salariés :

Le seuil de comparaison désormais retenu est le montant le plus élevé entre :
– le salaire annuel brut perçu au cours de l’année civile qui a précédé le passage en invalidité ;
– et le salaire annuel moyen brut (SAM) des 10 meilleures années d’activité avant le passage en invalidité.

Pour les bénéficiaires d’une pension d’invalidité au titre du régime des travailleurs indépendants, le seuil de comparaison est égal à :
– 4 fois le montant annuel de la pension pour incapacité partielle au métier (PIPM)
– ou 2,4 fois le montant annuel de la pension pour invalidité totale et définitive (PITD).

Dépassement du seuil de comparaison

Pour tous les bénéficiaires d’une pension d’invalidité en activité professionnelle, salariés ou travailleurs indépendants,
– si les ressources prises en compte (pension + revenus professionnels)
– dépassent le seuil de comparaison, le montant de ce dépassement est divisé par 12 afin d’obtenir le montant mensuel du dépassement.

La pension versée est alors diminuée de la moitié du dépassement mensuel.
Avant le 1er avril 2022, la pension était diminuée de la totalité du montant du dépassement.

 

 

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assurance décès

LES AVANTAGES D’UNE ASSURANCE DECES.

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De

Nous reprenons ici un article particulièrement intéressant à reprendre sur vos réseaux sociaux
pour informer vos clients
de l’intérêt de souscrire une assurance vie


LIENS : L’ECHO DES SENIORS PAR JULIEN DELARCHE


https://l-echo-des-seniors.fr/assurance-deces-et-assurance-obseques-est-ce-vraiment-utile-dy-souscrire-6/#/insured


Un décès accidentel peut générer des problèmes financiers à une famille. Afin de couvrir les risques à cela, des assurances particulières existent, notamment l’assurance décès. Quelle est la définition de l’assurance décès et faut-il souscrire à une assurance décès ? Quels sont les différents types de contrats d’assurance décès ? Ce sont les principaux points qui seront abordés dans cet article.

Qu’est-ce qu’une assurance décès ?

Les chiffres de l’institut national de la santé et de la recherche médicale font peur en évoquant qu’un mort sur cinq se passe avant 65 ans. Afin de soulager la famille après le décès d’un proche, ladite personne peut se souscrire à une assurance décès. Mais qu’entend-on par assurance décès ?

Une assurance décès est une assurance particulaire permet de prévoir une rente ou encore un capital afin d’alléger la famille si un décès survenait et de les aider à pourvoir leurs besoins. En effet, la famille a l’obligation de s’acquitter des factures, des frais de succession, etc. Par ailleurs, une assurance décès offre aussi la possibilité aux enfants de poursuivre leurs études. Comme tout type d’assurance, c’est un contrat entre deux personnes l’assureur et le souscripteur.

Par conséquent, l’assurance décès est considérée comme étant une solution de prévoyance. En effet, par le biais de cette assurance, l’assureur s’engage à payer une somme au bénéficiaire si un malheur survenait.

Le but ultime d’une assurance décès est d’assurer à votre famille des revenus après votre mort.

Qu’est-ce que l’assurance obsèques ?

L’assurance prévoyance obsèques est un contrat par lequel une personne s’engage à préparer le financement de ses obsèques. Il s’agit d’une convention dédiée au financement des obsèques du défunt. Elle a pour objet d’anticiper les frais relatifs à la cérémonie des funérailles (cercueil, transport du corp…).

Afin de soulager ces proches de l’organisation des obsèques et des frais qui incombent, la souscription à une assurance de prévoyance obsèques est à privilégier.

Les avantages d’une assurance

Afin de répondre à la question : faut-il souscrire à une assurance décès, allons découvrir les avantages d’une assurance décès. Nous avons exposé antérieurement que l’assurance décès est un contrat signé entre deux personnes dont l’aboutissement final est le versement d’un capital au cas où le souscripteur serait décédé.

C’est une solution qui présente plusieurs avantages et c’est la raison pour laquelle plus en plus de personnes optent pour ce contrat. Le premier avantage de cette assurance est qu’elle permet de protéger financièrement votre famille, plus exactement le bénéficiaire du contrat si vous disparaissez accidentellement. Puis, ce contrat peut aussi être une rente éducation afin de permettre aux enfants de poursuivre leurs études si un malheur survenait à leurs parents.

L’assurance décès peut aussi être une rente de conjoint.

Enfin, le dernier avantage d’une assurance décès est la possibilité de ne pas vendre un bien immobilier après la mort de votre partenaire. En effet, lorsqu’un partenaire meurt, le revenu familial baisse. En souscrivant ce contrat, le capital antérieurement versé évitera la vente d’un bien immobilier.

Les différents types de contrats d’assurance décès

Deux types de contrats d’assurance décès existent. Le premier contrat peut être souscrit pour un temps limité nommé contrat d’assurance temporaire décès. Contrairement à ce premier type de contrat, le deuxième s’appelle assurance-vie entière. Allons expliquer en détail ces deux types de contrats d’assurance décès.

Les différents types de contrats d’assurance décès
Le contrat d’assurance temporaire décès
Pour ce type de contrat d’assurance décès, un capital ou une rente sera versé lors du décès du souscripteur. Il est important de signaler que la mort du souscripteur pour ce contrat est survenue durant la période de validité du contrat. Si le signataire est encore en vie à la fin de cette période, le contrat sera terminé. Il est important de souligner que pour le contrat d’assurance temporaire décès, les contributions versées par le souscripteur seront avantageuses aux bénéficiaires, mais ne seront pas récupérées.

L’assurance-vie entière
Pour le cas de l’assurance-vie entière, sa souscription a une durée indéterminée. Cette assurance prend fin lors du décès du souscripteur quelle que soit cette date. Elle donne sujet à un versement de rente ou de capital au bénéficiaire. Ce capital peut être utilisé pour payer les obsèques, pour garantir les revenus d’un enfant qui possède un handicap ou pour prévoir la situation financière de sa famille.

 

 

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100%

2 amendements au PLFSS prévoient d’étendre le 100% aux prothèses capillaires pour les femmes atteintes d’un cancer

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De

2 amendements au PLFSS 2023 prévoient
– d’étendre le « 100 % santé » aux prothèses capillaires
pour les femmes atteintes d’un cancer traitées pour chimiothérapie
– de faciliter l’accès à la complémentaire santé solidaire (CSS) aux jeunes de moins de 25 ans
vivant sous le même toit que les bénéficiaires du RSA et aux partenaires des allocataires de l’Aspa

 


SOURCES
Dossier Familial
Dossier Familial


Cancers : les prothèses capillaires remboursées à 100 % dès 2023 ?

Un remboursement intégral pour les femmes traitées par chimiothérapies

« Pour mettre fin à une injustice dans le combat contre la maladie », le gouvernement souhaite donc élargir le dispositif « 100 % santé », qui permet une prise en charge totale par l’Assurance maladie et les complémentaires santé de lunettes, prothèses dentaires et auditives, aux prothèses capillaires pour les femmes traitées par chimiothérapies.

« Pour permettre à cette mesure de se déployer, un travail sur la nomenclature sera réalisé afin d’améliorer les caractéristiques et la qualité des prothèses capillaires inscrites sur la liste des produits », précise l’exposé des motifs de l’amendement.


 

Complémentaire santé solidaire (CSS) : l’aide bientôt élargie à de nouveaux bénéficiaires ?

L’accès à la complémentaire santé solidaire (CSS) pourrait encore être simplifié en 2023. Destinée aux personnes aux revenus modestes, cette aide de l’Etat, issue de la fusion de l’aide à la complémentaire santé (ACS) et de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), prend en charge la part des dépenses non remboursées par l’Assurance maladie et ouvre droit à certains avantages (pas d’avance de frais médicaux grâce au tiers payant, dispense du paiement de la participation forfaitaire d’un euro, etc.). Selon les ressources du demandeur, cette mutuelle publique est gratuite ou revient à moins de 1 € par jour par personne.

 

Accès automatique pour certains jeunes âgés de moins de 25 ans

Depuis le 1er janvier 2022, les Français touchant le revenu de solidarité active (RSA) et les membres de leur foyer bénéficient automatiquement et gratuitement de la Complémentaire santé solidaire. L’amendement propose d’élargir cette attribution automatique aux enfants âgés de moins de 25 ans qui vivent sous le même toit que des bénéficiaires du RSA, mais qui ne sont pas à leur charge. Comme les allocataires du RSA, ils bénéficieraient également du renouvellement automatique de leur droit à la CSS.

Accès simplifié pour les conjoints des bénéficiaires de l’Aspa

Par ailleurs, pour faciliter le recours des bénéficiaires de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 a mis en place, depuis le 1er avril 2022, une présomption de droits à la CSS avec participation financière pour les allocataires de l’Aspa qui n’ont pas exercé d’activité professionnelle durant les 3 mois précédant la demande. Concrètement, une fois l’Aspa attribuée, les caisses d’assurance maladie et les organismes complémentaires gestionnaires du dispositif transmettent directement aux nouveaux bénéficiaires de l’Aspa une demande de CSS simplifiée. Ils  n’ont plus à remplir la partie ressources du formulaire.

L’amendement propose d’étendre cette présomption de droits aux éventuels conjoints, concubins ou partenaires des bénéficiaires de l’Aspa, dès lors qu’ils n’exercent pas d’activité professionnelle.

 

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